Un blog pour qui la critique positive et l'objectivité ne sont que de vagues concepts sans intérêt

Mon credo se résume à ceci: un minimum d’objectivité pour un maximum de mauvaise foi.
Cinéma, musique, politique, actualité... Mes enquêtes me mènent toujours à la même conclusion: pas grand chose dans notre société ne mérite d'être aimé...
Vous êtes bien sur le blog de "Julien n'aime rien" ; qui me déteste me suive!





lundi 4 juillet 2011

GEO-POLITIQUE - Jack Bauer est un con



Ces évènements se déroulent entre 11h et 13h. Ils sont rapportés en temps réel. 


- A la suite de ces 2h30 d'entretien, nous pouvons, vous et moi, conclure qu'obtenir un bac +5 se révèle être un vrai piège à con. Environ 200 CV envoyés pour un résultat quasi nul. Monsieur Rolland, que dire? Je ne peux vraiment plus rien faire pour vous. Si encore vous vouliez bien vous résoudre à accepter un poste de serveur au Mc Donald, histoire de ne pas passer vos journées devant votre écran plat à profiter de votre RSA durement financé par des citoyens qui bossent, EUX...
- Mais j'accepte, j'accepte! Un poste au Mc Do, avec plaisir. 
- Bah non, voyons...
- Pourquoi?
- Vous êtes trop qualifié!
- Mais vous venez de dire...
- Monsieur Rolland, vous me fatiguez et ma pause de midi m'appelle. 
- Mais il n'est que 11h!
- Ça dépend du fuseau horaire auquel vous vous referez. 
- Mais que...
- En vous remerciant! 


Eh bien oui, chers lecteurs, être considéré comme le plus grand journaliste des temps modernes ne suffit parfois pas à trouver un emploi. Malgré mes scoops sur Roswell, Jean-Luc Delarue ou encore Laurent Gbagbo, je me retrouve les bras ballants, quittant le Pôle Emploi de Saint-Brieuc et ne sachant que faire de ma journée. Encore éreinté par ma précédente enquête, je décide finalement de rentrer en vitesse chez moi afin de ne pas manquer le début de "Toute une Histoire".  Sur le trajet du retour, le pilote automatique de ma 1007 placé sur "On", je réfléchis à ma prochaine investigation. Je recherche avant tout un sujet tranquille qui m'évitera de quitter le pays ou de côtoyer des terroristes... Pourquoi pas le portrait d'un ostreiculteur breton? Ah, c'est pas mal ça! Un sujet de proximité et une bien belle occasion d'enfiler mon magnifique ciré jaune et mes nouvelles bottes "Bob l'Eponge". Vendu!
Tel un Sims qui vient de fêter son anniversaire, ma barre de moral remonte à son maximum.

Je m'apprête alors à reprendre le contrôle de ma Peugeot lorsqu'un énorme 4x4 GMC noir me barre la route et me force à piler comme une femmelette. Je me retrouve dans le fossé de cette petite route de campagne -malheureusement pour moi - assez peu fréquentée. Sonné par le choc, il m'est impossible de distinguer clairement le visage de mon agresseur qui se dirige d'un pas décidé vers mon bolide partiellement détruit. A peine le temps de reprendre mes esprits, qu'une cagoule est brutalement mise sur mon visage. On m'extrait de la carcasse et je présume qu'on m'assoit dans le 4x4 qui démarre en trombe peu de temps après. Le trajet se veut long et silencieux. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve otage et aussi surprenant que cela puisse paraître, je prends cette nouvelle situation de crise avec philosophie. "Julien, me dis-je à moi-même, un otage raisonné est un otage reposé. Ferme donc les yeux. Au pire, tu mourras dans ton sommeil". Tout à fait en accord à moi-même, je décide donc de sombrer dans un coma à court terme.

Ces évènements se déroulent entre 13h et 15h. 

- Are you the Julien who doesn't like anything? 
C'est une voix rocailleuse qui me sort de ma torpeur. Première bonne nouvelle, ma vue et ma respiration ne sont plus obstruées par la cagoule. Je fais la mise au point et là, surprise - quoique... Je me suis habitué à ne jamais tomber sur un ravisseur lambda - je fais face à Kiefer Sutherland, l'interprète de Jack Bauer dans la série à succès 24h Chrono.
- I repeat! Are you Julien who doesn't like anything?, me crie-t-il dans l'oreille.
- Absolutelibily, aïe ame Julien n'aime rien, zets correcte. Je soigne mon anglais pour bien me faire comprendre.
- So you're the one who helped Oussama Ben Laden to hide for months? 
Rien à faire, je ne comprends rien à son charabia. Comment est-il possible qu'au XXIe siècle, nous retrouvons encore des gens qui ne savent pas pratiquer l'anglais? Je tente malgré tout de communiquer. Après tout, c'est lui qui porte un Beretta à sa ceinture.

- Whaïe dide iou kidnappe me, mystère Sutherland? 
Visiblement agacé par ses piètres connaissances linguistiques, Kiefer ouvre son sac en bandoulière et en sort deux oreillettes. Il en insère une dans son oreille et m'ordonne de mettre l'autre dans la mienne.
- Vous me comprenez maintenant? 
Incroyable! C'est une oreillette traductrice.
- Parfaitement, Monsieur Sutherland! 
- Je m'appelle Jack Bauer, cellule anti-terroriste. 
- Et moi, je suis Hannibal Lecter, psychiatre anti-viande bovine. 
Il ne faudrait pas non plus me prendre pour une poire.
- Je connais la série, Monsieur Sutherland. Vous êtes un acteur et Jack Bauer, un personnage de fiction. 
- Ce que je vais vous révéler est classé secret défense. 
- ... Secret défonce, plutôt...
- La ferme! , hurle-t-il en me donnant un coup de Rangers dans les rotules. Je pratique ce que l'on nomme en terme scientifique de la psychologie doublement inversée. Je me fais passer depuis une quinzaine d'années pour un acteur qui joue le rôle d'un agent secret de sorte que l'audience pense que je ne suis qu'un comédien interprétant à la perfection - selon les critiques -  un rôle de composition alors qu'en réalité je joue mon propre rôle et que le métier d'acteur n'est qu'une couverture à ma vraie fonction, à savoir agent secret... Vous me suivez? 
Je me mets un entonnoir sur la tête et répond par l'affirmative.
- Donc... Vous bossez pour la CIA. 
- "Roger".
- Vous n'êtes pas acteur, mais un agent secret jouant à l'acteur pour garder son identité secrète.
- Affirmatif. 
- C'est pourquoi vous n'arrivez jamais à être convaincant dès qu'il s'agit de jouer un autre rôle que celui de Jack Bauer? 
- Tu déconnes ou quoi? L'expérience interdite, c'était génial! Et puis, mon dernier long métrage réalisé par le néo-nazi Lars Von Trier a été sélectionné à Cannes! C'est pas rien tout de même. 
- Enfin bref... Pourquoi m'avoir kidnappé? 
- J'ai besoin de toi pour sauver le monde.
- Ça m'aurait étonné... 


Ces évènements se déroulent entre 15h et 17h. 


- Je résume. Un complot visant à assassiner le Président des Etats-Unis est en train de se monter quelque part dans le pays. On suspecte un groupuscule islamique, dont le quartier général se trouverait dans une usine désaffectée de Los Angeles, d'être à l'origine du complot. C'est ça? 
- Sir, yes, Sir.
- A la vue de mon expérience en matière de terroristes, la CIA a jugé bon de m'engager pour infiltrer le groupuscule sus-nommé afin de déjouer les plans machiavéliques de ces "non-chrétiens donc non normaux". 
- Voilà! 
- Question: quels sont les risques?
- Mort atroce, inhalation d'anthrax, bâtons de dynamite dans le caleçon... Rien d'original.
- Je reviens. 
Je cours vers les toilettes.

Ces évènements se déroulent entre 17h et 17h05. 


- OCCUPE - 


Ces évènements se déroulent entre 17h05 et 19h. 


Jack Bauer est occupé à lustrer son Beretta lorsque je réapparais. L'estomac vidé et l'esprit à nouveau clair, je reprends la conversation sur un ton plus agressif.
- Je peux savoir pourquoi je devrais accepter une mission- suicide pour un pays qui n'est même pas le mien? 
- Si tu refuses, tu te retrouveras inculpé d'assistance à personne dangereuse en la personne d'Oussama Ben Laden et de consommation de stupéfiants en compagnie d'un célèbre animateur français. 
- C'est un scandale! Je n'ai jamais aidé Oussama Ben Laden, c'était un rêve! Relisez l'article, bon sang! Et en ce qui concerne ma consommation de drogue en compagnie de qui-vous-savez, ce fut contre mon gré. 
- Le procureur va adorer tes explications. 
- Mais pourquoi vous ne vous occupez pas vous-même de cette mission? C'est vous le héros américain, pardi! Pour ma part, je ne suis qu'une incontestable valeur montante du journalisme d'investigation, rien de plus! 
- Hélas, je ne peux plus travailler sur le terrain... Vois-tu, lorsque la CIA a mis au point ma couverture, ils ont omis un paramètre important...
- Je m'attends au pire...
- Tu peux... En me confiant le rôle d'un acteur mondialement connu, ils ont en quelque sorte grillé mon anonymat. Il m'est donc dorénavant impossible d'infiltrer un réseau terroriste sans être reconnu. Pour preuve, lors de ma dernière mission en sous-marin, le célèbre terroriste international Salah Al-Awadi m'a instantanément reconnu et s'est exclamé: "oh oui, Jack, torture moi, fais moi mal"... Alors évidemment, je n'ai eu d'autre choix que de le flinguer, lui et ses 25 complices... Depuis, la CIA ne sait plus trop quoi faire de moi...
- Je vois... Juste une petite chose... Pourriez-vous me rappeler ce qu'indique le "I" de CIA s'il vous plaît, Jack? 
- "Intelligence", pourquoi?
- Comme ça... Quoiqu'il en soit, je refuse. Vos intimidations me font une sacrée belle jambe. 
Jack esquisse un petit sourire, se dirige à nouveau vers son sac en bandoulière et en sort une petite sacoche. Il l'ouvre et dévoile un attirail digne d'un chirurgien. Il agrippe délicatement une seringue.
- Je me doutais de ta réaction... Et j'ai de quoi te convaincre, me dit-il d'un air sadique. Puis, il se met à chanter: Oh, say, can you seeeeee, by the dawn's early light, what so prooooudly...
J'avale bruyamment ma salive.

Ces évènements se déroulent entre 19h et 21h. (les deux heures les plus longues de ma vie)


- C'est bon, c'est bon, je vais le faire, je vous en prie, arrêtez!! Mon dieu, faites-le taire!
- Je savais que deux heures intensives de David Guetta te ferait craquer petit scarabée, exulte-t-il, satisfait. J'ai étudié ton dossier, tu sais, et j'ai cru comprendre que la musique du petit DJ simplet te faisait saigner des oreilles. 
- Visiblement, vous n'avez jamais entendu parlé du traité de Genève, espèce de monstre!
Il fronce les sourcils, puis se met en colère
- Ok, je t'ai torturé! Mais jamais je ne t'ai traité de Genève! Et puis, ça ne veut rien dire d'ailleurs! 
- Je m'incline... Heu... J'aimerais juste que vous gardiez pour vous les quelques vérités gênantes que j'ai pu révéler après l'injection de votre sérum... 
- Promis. Je ne répéterai à personne que tu as une minuscule b...
- Ça suffit, Jack! On n'est pas seul! Il y a mes lecteurs qui lisent ces mots, alors, s'il vous plaît!
- Pardon...


Ces évènements se déroulent entre 21h et 23h


Jack et moi pénétrons le petit aéroport de Dinard. Le tableau d'affichage nous informe qu'un avion pour Los Angeles quittera le tarmac à 20h48. Nous nous dirigeons vers un guichet. L'hôtesse d'accueil nous demande 1850 € en échange de deux allers pour L.A. A l'annonce de ces tarifs, le sang de Jack ne fait qu'un tour.
- It's -BIP-ing scandalous! Il sort sa fameuse sacoche de bourreau de son sac en bandoulière I have something here to convice you that it's too -BIP-ing expensive... 
Je l'arrête tout en m'interrogeant sur l'origine de ces -BIP- étranges. - Vous n'allez pas torturer l'hôtesse d'accueil! Non mais ça va pas la tête!
Jack se ressaisit et range sa sacoche - C'est compulsif, j'y peux rien... Le problème, c'est que je n'ai pas assez d'argent pour payer les billets. 
- Ne me regardez pas avec ces yeux de merlan frit, Jack. Si j'avais 1850 €, j'aurais déjà engagé un molosse pour vous casser la gueule! 
Jack ignore ma répartie peu inspirée et s'empare de son portable. Il compose rapidement un numéro.
- Aux grandes maladies, les grands médicaments, me dit-il.
Je le regarde, désespéré. - Jack, si vous ne connaissez pas les expressions françaises, pourquoi essayer de les utiliser? 
Quelqu'un semble répondre à son appel.
- Allo, mémé Liliane?... Oui, c'est ton petit-fils, Jack... Jack!... Ton petit-fils américain!... Oui, c'est ça!... Dis-moi, pourrais-tu me verser 20 000 € sur le compte que je t'ai donné il y a quelques semaines?... Demande à ton avocat, il saura de quoi je parle... Oui... T'es adorable... Moi aussi je t'aime, mémé. 
Surpris par cette conversation indigne du célèbre tortionnaire Jack Bauer, je demande à celui-ci des explications. Il me répond que Liliane Bettencourt finance sans trop le savoir la CIA depuis quelques années maintenant. En échange, elle ne demande qu'un peu d'amour. La situation clarifiée, Jack peut maintenant acheter nos billets.

Ces évènements se déroulent entre 23h et 1h du matin. 


Confortablement installés en première classe, Jack et moi savourons un excellent champagne accompagné de canapés du meilleur effet. Jack lève son verre.
- A mémé Liliane! 
Soudain, je me souviens que je ne suis pas seulement un otage proche d'une mort inéluctable, mais aussi un journaliste. Ces 10 heures de vol me laissent amplement le temps de mener une petite interview véritée de Jack Bauer.
- Dites-moi Jack, comment se porte le marché de l’huître? 
Pas de réaction. Comme prévu, les questions préparées pour l'ostréiculteur breton me seront d'aucune utilité dans la situation présente. Je décide donc d'improviser avec le talent que vous me connaissez.
- Combien de personne avez-vous tué, Jack? 
- Dans l'exercice de mes fonctions ou dans le privé? 
- ... Disons, en tant qu'agent secret...
- Si je te tuais maintenant, j'en serais à 400. 
- ... On va attendre un peu avant de sabrer le champagne, hein?!
- Comme tu veux, froussard. 
- En bon républicain, ça ne vous ennuie pas de travailler pour un Président démocrate? 
- Oh -BIP-ain tu l'as dit!
- Pourquoi vous vous censurez sans cesse?!
- Les dirigeants d'ABC ne m'autorisent pas à dire de gros mots, même dans le vie privée... T'imagines même pas le ridicule de la situation lorsque je prends une balle dans le bras et que je m'exclame: "Zuuuut"!
- Si, si, j'imagine...
- Pour répondre à ta question, si, bien sûr que si, je déteste bosser pour ce progressiste de mer-BIP-! Au moins avec Mr Bush, on pouvait interroger les méchants barbus explosifs avec une certaine autorité toute américaine. 
- Vous pensez au waterboarding, aujourd'hui interdit. 
- Sacrée perte, dit-il avec tristesse. Grâce à cette technique somme toute plutôt gentillette...
Je le coupe.
- Gentillette?!?
Il me regarde, interloqué.
- Bah, quoi? Je veux dire... Tu as déjà vu quelqu'un mourir à cause d'un excès d'eau? 
- Un noyé, par exemple!
Il fronce les sourcils.
- Ah mais ouais tiens!! Il se met à rire. J'avais jamais pensé à ça! 
- ... Bref... Et en ce qui concerne Guantanamo? 
- 'jamais été au Brésil! 
- Je parle de la prison! A Cuba! Où sont enfermés quelques centaines de présumés terroristes! 
Regard vide de Jack Bauer.
- ... La prison qui a fait scandale à plusieurs reprises! Alloooo, Jack! 
- Excuse-moi, mais je ne la connais ni des lèvres ni des dents. 
Je me mets furtivement en position lotus et tente de garder ma zénitude légendaire. Visiblement, Jack Bauer n'est qu'une machine à torturer et à exécuter, rien de plus. Finalement calmé après quelques secondes de méditation, je le corrige.
- On dit "ni d'Eve ni d'Adam" Jack. Non, vraiment, si vous ne savez pas utiliser les expressions, ne le faites pas... 
- Au thon pour mouette...
C'en est trop. Dans une rapidité inhumaine, je sers mon point et le dirige avec force vers le faciès de Jack. Sans avoir le temps de réagir, ce dernier sombre dans un profond sommeil. Je regarde furtivement autour de moi mais rien ne semble indiquer qu'un passager ait aperçu mon geste. J'empoigne une couverture et borde notre agent secret. Tout en terminant la bouteille de champagne, je recherche une excuse à donner à Jack lorsqu'il découvrira l'oeil au beurre noir naissant sur son visage. Pas loin d'être méchamment torché, votre serviteur sombre à son tour, bercé par le ronronnement du Boeing.

Le vol se déroule entre 1h et 10h. 


...................





Ces évènements se déroulent entre 10h et 11h. 


- Je vous jure, Jack! Une mouette a pénétré l'intérieur de l'avion, a ouvert par accident le compartiment à bagage et l'enclume d'un passager forgeron est finalement tombée sur votre tête. 
Face au miroir des toilettes hommes de l'aéroport de L.A, Jack écoute mes explications tout en tartinant son oeil au beurre noir d'une pommade achetée plus tôt.
- C'est vraiment pas de bol...
- ... Et pourtant vrai! Ça ne s'invente pas une pareille histoire !
Jack prend le même air sérieux qu'à l'époque où je pensais encore que c'était un homme intelligent et effrayant.
- Bon, c'est pas tout ça, mais nous avons une mission à accomplir! 
- Oui, enfin, J'AI une mission à accomplir. 
- Oui, si tu veux. 
Nous quittons les toilettes, puis l'aéroport. Une chaleur étouffante nous accueille à l'ouverture des portes automatiques. Tandis que Jack hèle un taxi, une sonnerie retentit.
-Oh non!, s'exclame Jack. M - BIP - de!! 
Jack tourne son poignet droit et regarde sa Rolex de branleur. J'aperçois alors son visage se décomposer.
- Vous supportez mal la chaleur, Jack? 
- Mission annulée, Julien. 
- Quoi?!
- Il est 11h du matin, heure de Lamballe...
- Et? 
- Je t'ai enlevé hier à 11h du matin, soit il y a exactement 24 heures...
Je commence à comprendre mais je n'ose y croire. Jack reprend.
- Zut alors, c'est bien la première fois que ça m'arrive. Il crie. BON SANG DE BONSOIR! 24 heures et pas une minute de plus pour achever une mission, c'est la règle!
- Je suis donc libre? 
On sent qu'il a des difficultés à se rendre à l'évidence.
- Oui, mais j'en ai pas fini avec toi, foi de Jack! 
- Et comment suis-je censé retrouver ma douce France? 
- Téléphone à ce numéro...
Sur ce, Jack se détourne de ma personne et disparaît dans la foule de l'aéroport.

C'est Julien pour Julien n'aime rien. Comme conclusion à cette aventure, veuillez vous referez au titre de l'article.

- Allo?... Oui!... Oui, mémé Liliane, c'est Julien, ton petit neveu de Bretagne... Oui... Dis-moi, je suis un peu dans la galère, là... Oui... Pourrais-tu me dépanner de... Disons... 35 000 €?... Super mémé! ... Moi aussi, je t'aime...


Cet article se terminera dans une minute. 



3 commentaires:

  1. damned, je t interdis de dire que mon hero est un con

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  2. Y a un complot anti-travail contre les gens qui ont des blogs un peu bizarres, je pense.

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