Un blog pour qui la critique positive et l'objectivité ne sont que de vagues concepts sans intérêt

Mon credo se résume à ceci: un minimum d’objectivité pour un maximum de mauvaise foi.
Cinéma, musique, politique, actualité... Mes enquêtes me mènent toujours à la même conclusion: pas grand chose dans notre société ne mérite d'être aimé...
Vous êtes bien sur le blog de "Julien n'aime rien" ; qui me déteste me suive!





mercredi 16 mars 2011

POLITIQUE - Point Break en politique: FN, Verts, Bodhi, même combat.


Ceci est un premier article, soyez indulgent. De plus, n'espérez pas, en lisant les lignes qui suivent, apprendre quelque chose que vous ne saviez pas, je n'ai pas cette prétention. On peut considérer cet article (et probablement ceux qui suivront) comme une interprétation personnelle sur un ou plusieurs sujets, toujours avec un maximum de mauvaise foi et un minimum d'objectivité. Julien n'aime rien à part faire savoir qu'il n'aime rien justement.
Bonne lecture pour les uns, a+ pour les autres.

Point Break... Ces derniers temps, c'est étrangement la première chose qui me vient à l'esprit lorsque je pense aux Verts et au FN. Je m'explique.
Pour tous ceux qui, dans les années 90, ne juraient que par les Tortues Ninja et les Goonies, Point Break n'est autre que le film culte de toute une génération de pseudo-surfeurs boutonneux. Le pitch est simple: au-delà d'une histoire de braquages et d'amitié virile, le film met en scène le regretté Patrick Swayze, alias Bodhi, gangster-surfer-philosophe. Celui-ci n'a qu'un seul et unique but dans la vie: surfer la plus grosse vague du monde, autrement nommée la vague ultime. Il y parviendra en bout de course mais y laissera sa vie de débauche. 

Pourquoi évoquer ce chef d'œuvre sous-estimé du septième art dans un article qui se veut politique? Peut-être parce qu'à y regarder de plus près, nous pouvons apercevoir deux immenses vagues submergeant l'actualité récente. L'une au sens littéral, au Japon, avec les conséquences désastreuses que tout le monde connaît et l'autre, démocratique qui inonde les pays arabes depuis maintenant plus de deux mois. 

Dans un cas comme dans l'autre, certains de nos politiques n'ont pas hésité à enfiler leur combinaison intégrale, à sortir leur planche de surf poussiéreuse et à se jeter à l'eau. 

Le FN tout d'abord. Son négationniste et increvable papa lui ayant enfin passé le flambeau, Marine le Pen peut dorénavant imposer au peuple français SA vision de la Nation ; une vision apparemment  débarrassée de l'antisémitisme obsolète du père. Après tout, avec une communauté juive constituée de près de 500 000 personnes en France, il serait regrettable de se mettre à dos des électeurs potentiels. Seulement voilà, en dehors de cet effort sur-humain pour refouler sa vraie nature, Marine le Pen fait grosso modo honneur à l'héritage infect de son paternel. 
Et à la surprise générale, ça fonctionne à nouveau! Pour preuve, un récent sondage publié dans Le Parisien met la candidate FN en pôle position pour les élections de 2012. Aussi critiquable que soit ce sondage, il met tout de même en évidence la remontée en force de l'extrême droite après le naufrage de 2007. 
Comment peut-on expliquer cette soudaine recrudescence du racisme en France? A la vue des nombreux témoignages de quidams lus et entendus dans les médias, on constate qu'une importante tranche de la population craint une immigration massive provenant des pays fraîchement libérés des régimes autoritaires. Un sondage Ifop nous apprend qu'un français sur deux ressent un sentiment de crainte face à la vague des révolutions arabes. Ni une ni deux, Marine le Pen tire des mains de son père cette planche de surf devenue trop lourde pour lui et se jette à son tour à l'eau brassant de toutes ses forces afin de pas rater cette vague inespérée, une vague bien trop longtemps monopolisée par le surfer aux Ray-Ban. "Fermons nos frontières, laissons-les se démerder seuls! Après tout, quand la France a fait sa Grande Révolution, on leur a pas demander de nous loger quelques mois le temps que ça se tasse!". Ce discours semble fonctionner, Marine a le vent en poupe... En espérant que sa chute ne tarde pas et qu'éventuellement elle s'empale sur du corail...

A bien regarder, le cas des Verts est très semblable. Surfant de très longs mois sur la vague des Européennes de 2009, les écolos français ont depuis bu la tasse et disparu des plages. Cohn Bendit a bien essayé d'émerger la tête à plusieurs reprises, rien n'y fait, la vague Verte semble être repartie au large. 
Et voilà que vendredi dernier, le Japon est touché par la plus grosse catastrophe naturelle de son histoire. Un séisme surpuissant, un tsunami dévastateur et des Japonais qui n'en finissent pas de compter leurs morts. A cela s'ajoute une centrale nucléaire qui s'était préparée aux caprices de la Terre mais pas à ceux de la Mer. Plusieurs explosions plus tard, le fantôme de Tchernobyl pointe le bout de son nuage radioactif. 
Plutôt que de soutenir le Japon dans cette épreuve, les Verts enfilent à leur tour la combi intégrale et font face à cette vague meurtrière pour les japonais mais annonciatrice d'un come-back retentissant pour l'écologie. « Après tout, les japonais, on s'en fout; pensons à nous pardi! Et si un séisme touchait la France? Et si un tsunami inondait nos centrales nucléaires? Et si les Chinois nous bombardaient? Et si un jeune jouait avec des allumettes près d'une turbine? Et si, et si... »
Au mieux, cette tentative ressemble à une pitoyable "action-de-la-dernière-chance", au pire à une volonté totalement indécente et nombriliste de tirer profit du malheur des autres. Personnellement, je vote pour la seconde proposition. 
Comme quoi, la fameuse thématique de la peur, si efficace pour jouer avec les émotions des électeurs apeurés, n'est pas seulement réserver au Front National ou à Sarkozy. 
Juste pour la curiosité (et un peu pour la déconne), votons tous pour les Verts en 2012, histoire de voir concrètement comment on se démerdera sans les centrales nucléaires... 

Je ne rentrerai pas plus dans les détails ce qui ne m'épargnera pas les critiques sur la valeur journalistique de cet article. Il me tenait juste à cœur d'évoquer ces deux exemples récents de récupération politiciennes d'évènements historiques. Historiques, dans le bon et le mauvais sens du terme mais avec un point commun non négligeable: dans les deux cas, le sang a coulé en abondance.

Bodhi, notre héros de Point Break, a tellement attendu cette fameuse vague du siècle qu'il en est ressorti les pieds devant mais l'âme en paix. Mon conseil est donc destiné à ces chers politiciens en quête de la vague ultime sur laquelle surfer: vérifiez d'abord que cette dernière n'est pas gorgée de sang avant de vous y engouffrer sans scrupule, histoire de ne pas vous faire, à terme, emporter par une lame de fond fatale...

PS: Oui, je sais, il est réducteur d'évoquer les Verts de la sorte. C'est vrai, ils leur arrivent de proposer des choses intéressantes, mais je n'en parlerai pas ici. Pourquoi? Parce que ce n'est pas mon rôle et que, vous le savez, Julien n'aime rien ... et aime le faire savoir...

4 commentaires:

  1. suite à la lecture de ton blog embrouille chez les sarasketas l'un aime ton commentaire sur beck l'autre aime bien david guetta...

    RépondreSupprimer
  2. J'imagine qui est qui! Dis à la Guetta Loveuse que cette maladie n'est pas incurable! Courage!

    RépondreSupprimer
  3. Chuis Mdr ça me fait penser à Brice de Nice qui attend le tubeeeeeeeeeeeee^^
    C'est pa ma mer MDDDR

    biz

    RépondreSupprimer
  4. quand tu parles de boutonneux pseudo surfeur, j espere que tu ne pensais pas a moi

    RépondreSupprimer